jeudi 12 décembre 2013

Voir Venise et mourir...

Le 8 Octobre 2009 au petit matin, nous sommes arrivés au bord de Lagune la plus romantique du monde. Impossible en ces lieux de ne pas sentir son coeur s'emballer. Une petite traversée en bateau-
taxi pour s'approcher de la ville nous réveille. Un clapotis qui rappelle un froissement de draps, nous entoure. La cité millénaire s'éveille portant sans Passion. Que nous soyons là ou pas n'y change rien. Ce n'est qu'un matin de plus. Les gondoliers cirent leurs Ferrari. Une odeur de café et de serre tropicale envahie tout. Les autochtones ne s'embrassent pas sous les ponts, ils courent affairés vers leur chèque de salaire.




Le marché au poisson est ouvert, on y décharge des caisses malodorantes, Cupidon s'y fait chier, mais nous les touristes infatigables, on était heureux d'être là. On était arrivés premier d'une course de fond. Que faire ? Un petit déjeuner s'imposait, à regarder la ville pulser ses citadins comme du sang frais dans ses artères. Rien de mieux que de se moquer du devoir-faire aujourd'hui.




On bouillait d'impatience de se promener dans les rues. Impossible de rester longtemps assis dans cet état de fébrilité. L'addition nous à un peu calmé, et on s'est mis à errer en cherchant un hôtel pour le soir.  Un peu à l'aventure, comme d'hab.
Posologie :
"Scusate mi, lei abiatte una camera per due ?" 20 fois le matin et plus si les besoins s'en font sentir.
L'italien est une médecine. On à fini par échouer dans un gourbi saumâtre ou on avait de la fenêtre, une vie splendide sur le distributeur automatique de la banque d'en face. Venise est le seul coffre-fort flottant du monde.
Libérés de nos sacs nous avons pût enfin nous approprier cette merveille. Rebaptiser ses rues, s'offrir ses ponts et ses canaux au prix dérisoire de nos mollets.

Pour le reste, no comment...












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