BIENVENUE A TOUS ...


Il faut être nomade, traverser les idées comme on traverse les villes et les rues.
Présentations indispensables…
Il faut, on s’en rend compte, quelques explications pour vous éclairer sur notre démarche.
Ce blog arrive en retard sur un projet qui a démarré il y a déjà 6 ans :

« VIVRE LIBRE… »

A l’époque ou nous nous sommes rencontrés, c’était le mot d’ordre. La seule promesse.
Pour y parvenir on a tout de suite pris quelques dispositions :
  1. En finir avec les crédits, quels qui soient. (Ce fut l’étape la plus laborieuse.)
  2. Ne pas se fixer, s’enraciner, pour en voir un maximum.
  3. Aller vers les autres. Garder contact.
  4. Goûter à tout. Faire la guerre à nos habitudes.
  5. S’aimer sans limite et sans frontières, autour du monde.
Parce que tuer le nomade c’est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.
Pour quitter le confort illusoire de ce monde dans lequel nous vivions…(c’est une emphase réaliste)
Pour s’en construire un nouveau il fallait se mettre en mouvement au plus vite.
Mais dans un voyage le plus long est d’arriver à la porte et la routine est une drogue dont il est difficile de se sevrer. Il faut littéralement s’arracher. Celui qui est immobile ne sent pas ses chaînes. Quatre années à travailler dur pour acheter notre liberté, et encore vous verrez que financièrement l’on ne part pas avec beaucoup, si ce n’est du courage et l’envie d’être insaisissable. Heureusement nous avons tous les deux une formation dans l’Hôtellerie-Restauration et nous comptons beaucoup sur cet atout. Il devrait nous offrir l’opportunité de trouver facilement du travail à l’étranger…
Espérons que notre besoin de « nouveau », notre faculté d’adaptation et nos connaissances de la gastronomie française nous permettent de voyager encore plus et d’apprendre des autres.
Bref, De vivre libre.



Comment se résumer ?

Nous avons toujours vécu en « mouvement ».

Jordane est serveuse, c’est l’ainée d’une famille de trois enfants, dont la profession des parents les obligeaient à bouger sans cesse. Elle est né dans les Pyrénées-Orientales, à grandi dans le Berry, à travaillé dans le Languedoc, le Dauphiné et en Aquitaine.

Patrice est cuisinier, originaire du sud de la France il à toujours voulu travailler de manière itinérante. Il est né dans l’Hérault, et de-suite après ses études à fait un long voyage en France à pied et en train. Puis il à vécu en Martinique, travaillé et vécu sur des bateaux dans les îles Grenadines, à Margarita au Vénézuela. Retourné sur le continent il à visité l’Europe une partie tout seul et une autre que nous avons découvert ensemble.

Depuis notre rencontre et cette prise de position, nous avons faits quelques voyages comme pour se mettre en jambes et s’habituer à l’idée de voyager à vie :

  • Nord de l’Espagne
  • Italie en entier et Venise
  • Pays-Bas (capitale)
  • Thailande (capitale et le sud par la côte de la mer d’Andaman)
  • Bali en entier et Java (capitale)
  • L’île Filitheyo dans les Maldives
    (…dans le désordre…)
Ca parait idyllique vu comme çà, mais çà n’a pas toujours été facile. Presque chaque périple comporte de manière directe ou indirecte son lot de « galères ». Et il a fallut faire des concessions. Comme Renaud l’annonce dans une chanson : « Vivre libre… çà fait peut-être mal au bide, mais c’est bon pour la gueule. » Toutes ses déconvenues font bien sûr parties d’un apprentissage. Nous ne faisons jamais deux fois les mêmes erreurs, et quand de nouvelles se présente nous réagissons avec plus d’efficacité.
Mais pas d’aventure sans imprévus. C’est la règle. Et puisque il serait impossible de ne pas en parler nous ferons de temps en temps des rétrospectives détaillées de ces voyages.


ÇA commence ici… Tu ne peux pas emprunter le sentier avant de devenir toi même le sentier.
En Mai 2012, on travaillait à Bordeaux, dans un restaurant bistronomique « Ernest… sur les quais »
On vivait en périphérie, au Bouscat dans une maison typique de la région.
On fait l’impasse sur les quatre années de préparation, qui nous ont permis de nous libérer de :
  • Nos créanciers (PV impayés, crédits à la consommation, crédit revolving …)
  • Notre véhicule (Assurance…)
  • Notre appartement (Bail, comptes électricité, gaz, eau, téléphone fixe, connexion @)
C’était plus facile à dire qu’à faire. Douloureux mais absolument nécessaire. Enfin libérés de nos entraves, toutes nos affaires dans un garde meuble, on s’est approché de la pureté par le vide. Accédant à l’essentiel. 60 kg de bagages.
Seul un chat tigré nommé Patache nous accompagne. Il est gras et plutôt stupide, mais il fait parti de la famille alors on l’aime bien. On vous racontera aussi comment ça se passe pour lui, et vous pourrez vous rendre compte en même temps que nous des difficultés que cela peut engendrer de voyager avec un animal de compagnie.
Courir, visiter, fuir… Avance ! Et tu seras libre !
Ensuite il a fallut décider où partir. On avait des offres d’embauche diverses : à l’Université Lenôtre à Houston au Texas mais n’étant que Pacsé il était difficile de rester en couple au Etats-Unis à cause des visas. À Kinshasa, République Démocratique du Congo, mais l’atmosphère ne nous a pas parue très rassurante. En Inde à New Delhi, mais le restaurant était encore en construction et le timing proposé ne nous correspondait pas vraiment. Finalement nous avons porté notre choix sur l’île de La Réunion, pour plusieurs raisons.
D’abord on y parle français et c’est notre langue natale. Ensuite on pensait être bien situé pour visiter Madagascar, l’Inde ou l’Afrique , et les îles Mascareignes en général. Et puis parce qu’on nous proposait un emploi en couple dans un restaurant de Saint-Denis. Ce qui était parfait.
Nous voilà lancés. Un premier pas dans la grande aventure. On voulait se détacher de tout. Quoi de mieux que La Réunion avant la séparation.

Voilà où nous en sommes de nos pérégrinations…
On est arrivés à La Réunion le 19 Mai 2012 vers 07 h du matin. Çà ne s’est pas passé du tout comme on l’avait prévu. Les patrons chez qui nous devions travailler étaient invivables, orduriers et orgueilleux au-delà du réel. Impossible d’atteindre notre but avec eux, on s’est séparés au plus vite.
On pourra vous raconter sur ce blog nos expériences professionnelles dans le détail et sans tabou.
Ainsi ceux qui cherchent un emploi dans la restauration dans un des pays où nous avons travaillé, y trouvera des informations utiles pour l’accompagner dans son projet.
Nous sommes fin Novembre 2013 et ces 18 mois passés sur l’île ont été très enrichissants. Nous y avons fait des rencontres, vécus des moments magiques et d’autres qui les sont beaucoup moins, avons beaucoup appris sur la cuisine régionale et les produits locaux, et nous avons repéré des endroits vraiment paradisiaques. Ce passage sur l’île du Volcan sera le premier sujet que nous aborderons. Mais nous avons aussi travaillé d’arrache pied à la suite des événements. En effet vivre en perpétuel mouvement implique un minimum de préparation et d’organisation. Et il ressort de nos expériences précédentes qu’il est préférable puisque nous avançons sans itinéraire précis de se préparer à la suite du périple, dès notre arrivée dans un lieu nouveau. Ainsi, au mois d’Octobre 2014 nous espérons commencer un nouvel emploi au Japon. Nous avons commencer à apprendre la langue il y a 7 – 8 mois environ, et progressons peu. Nous aborderons donc ici les préparatifs de cette nouvelle aventure.
C’est parce que nous voulons nous souvenir de tous les détails, parce que nous voulons vous faire partager notre plaisir, que nous avons décidé de créer ce blog.
Nous ferons de notre mieux malgré nos horaires à rallonge pour vous tenir au courant de notre avancée en le mettant à jour le plus souvent possible.
Puissiez vous y trouver une aide, une inspiration, du courage, ou simplement un moment de détente.
Celui qui ne voyage pas, ne connait pas la valeur des hommes.
Jordane et Patrice
« Libre est l’état de celui qui jouit de Liberté.
Liberté est un mot que le rêve humain alimente.
Sa privation est la pire des punitions mais rien ne peux l’anéantir.
Il n’existe personne qui l’explique et personne qui ne le comprenne. »

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